Pré-campagne présidentielle 2024 : vers une revanche Biden/Trump

527. Nous sommes à exactement 527 jours de l’élection présidentielle de 2024 et la campagne démarre déjà. Donald Trump ? Candidat depuis mi-novembre ! Joe Biden ? En campagne depuis 1 mois ! Le challenger républicain, tant attendu par la droite ultra-conservatrice américaine, Ron DeSantis ? Candidature lancée ce mercredi sur Twitter, au micro d’Elon Musk, la future guest star de cette campagne. Ne manque plus que « le traître » Mike Pence et tous les gros candidats seront sur la ligne de départ. Avant que la campagne des primaires républicaines et (un peu) démocrates ne s’emballe, je vous propose de faire un premier état des lieux de la situation pour ces différents protagonistes et de lancer véritablement la saison 2 du Believe Me Blog. Alors que 2/3 des électeurs ne souhaitent pas d’un duel Biden/Trump en 2024, tout laisse à penser que la revanche aura bien lieu. Alors remake ou surprises dans le casting final ? Quoi qu’il arrive, ça va swinguer !

Primaires démocrates : Biden fait le ménage sans dissiper les doutes

Le Favori : Joe Biden
Papy Joe plus fringant que jamais

Comme évoqué dans l’article bilan des 6 derniers mois de la présidence Biden, le démocrate a annoncé sa candidature le 25 avril dernier. Avec les résultats des MidTerms plus favorables que prévu, Joe Biden s’est évité une révolution de palais qui se préparait en coulisse. En amont de son annonce, Biden a pris le soin de s’assurer qu’il se lancerait bien sans aucune opposition sérieuse. Bernie Sanders, candidat malheureux aux primaires de 2016 et 2020, l’a rapidement assuré de son soutien et de celui de toute l’aile gauche du parti. Du côté de l’aile modérée du parti, le gouverneur de Californie Gavin Newsom, qui avait fait part de ses envies de se lancer dans la course, a reçu la visite du vieux patriarche en fin d’année 2022 et a déposé les armes également.

En conséquence, Joe Biden alias Sleepy Joe, 81 ans dans 6 mois, part grandissime favori de ces primaires. Primaires qui devraient même, en théorie, ne pas avoir lieu puisque la direction du parti démocrate a d’ores et déjà annoncé son soutien plein et entier au président américain. Il est, en effet, d’usage qu’un président sortant ne soit pas concurrencé en primaires au sein de son parti.

Pourtant, Joe Biden aura bien au moins 2 adversaires face à lui en 2024. Le dernier président à subir un tel affront fut Jimmy Carter en 1980. Sur sa route se présentait alors un certain Ted Kennedy, frère cadet de John F. Kennedy. 43 ans plus tard, Robert Kennedy Jr est l’un des deux candidats qui osera défier le président Biden.

Ses adversaires (pour l’instant)

Neveu de l’ancien président, Robert Kennedy Jr veut faire de son nom de famille le principal argument de sa campagne pour l’emporter. En effet, la dynastie Kennedy est synonyme de grands succès dans l’esprit des sympathisants démocrates et, avec 50% des électeurs démocrates qui ne souhaitent pas que Biden soit à nouveau leur candidat, il y a de la place pour une alternative.

Au début de sa carrière politique, Kennedy Jr est le plus écologiste des démocrates : il s’oppose, par exemple, frontalement au projet de pipeline Keystone XL durant les mandats d’Obama. Cette thématique environnementale obsède aujourd’hui toute la gauche américaine, représentée par Sanders et Ocasio-Cortez et, pour avoir été à l’avant-garde dans ce combat, Kennedy aurait pu être le porte-étendard parfait de cette aile gauche démocrate frustrée par Biden.

Kennedy Jr, sur les traces de son père, 55 ans après son assassinat en pleine campagne électorale

Mais il y a un gros hic. Exceptée cette thématique, ce Kennedy là n’embrasse pas du tout les causes de la gauche américaine actuelle. Tandis que ses aînés se battaient pour les droits civiques et la conquête spatiale, Robert Kennedy Jr s’est imposé comme la figure de proue du mouvement antivaccin en Amérique pendant la crise du Covid. Farouchement opposé à l’aide apportée au gouvernement ukrainien par l’administration démocrate, Kennedy Jr n’hésite pas à tancer les médias mainstream à la Trump. Marginalisé dans son propre parti, il a donc peu de chances de faire frissonner Joe Biden. Néanmoins, la « marque » Kennedy peut l’aider à faire des scores honorables au cours de ces primaires.

L’autre candidat qui compte défier Biden est une femme : Marianne Williamson. A 71 ans, elle se présente pour la seconde fois à la présidentielle après une première tentative avortée en 2020. Connue pour son ouvrage « Un Retour à l’Amour » publié en 1992, Williamson s’est, par la suite, spécialisée dans la spiritualité et le développement personnel. La démocrate compte mener une campagne autour du pouvoir de « l’amour » face à la haine et l’injustice. Excentrique et capable d’envolées lyriques un peu loufoques, la candidate est également une marginale au sein du parti démocrate et ne devrait pas peser bien lourd dans ces primaires. Toutefois, son discours anti-corruption des élites pourrait trouver un certain public au sein de la gauche démocrate.

Marianne Williamson veut propager l’amour dans ce monde de brutes
Sondages : Biden loin devant… mais Le retour de la dynastie Kennedy intrigue les démocrates !

Biden est largement en tête mais Kennedy Jr est déjà à un niveau honorable dans les sondages

Quand on se penche sur les sondages de ces « primaires » que l’establishment démocrate ne souhaite pas organiser, on se rend compte que, si la victoire de Biden est quasi-certaine, la candidature de Kennedy peut changer un peu la donne. Avec un peu plus de 15% d’intentions de vote, Robert Jr peut espérer reproduire l’exploit de son oncle Ted Kennedy en 1980 : devenir un vrai challenger du président en exercice et obliger ce dernier à faire campagne plus tôt que prévu.

principal danger pour le favori : La santé (et Kamala Harris)
Si la santé de Biden flanche, Harris sera la candidate soutenue par le Parti

Malgré les sondages qui font espérer l’émergence d’un challenger, le principal problème de la candidature Biden reste, à mon avis, son âge. D’après le Centre National des Statistiques de la Santé (NCHS), il reste environ 7,2 ans d’espérance de vie au président. Normalement juste assez pour tenir 5 ans et demi de plus. Une bonne partie de l’électorat démocrate le trouve évidemment beaucoup trop vieux pour la fonction et préfèrerait un candidat plus jeune. L’ennui est que si Biden venait à retirer sa candidature pour raison de santé, ce serait à Kamala Harris de reprendre le flambeau. Il n’y aurait en effet pas assez de temps pour un autre candidat d’amasser les fonds nécessaires et mener à bien une campagne électorale digne de ce nom. Or, Harris est un boulet : elle n’est pas populaire, elle est une mauvaise candidate en campagne (cf présidentielle 2020) et elle est, pour l’instant, battue à plate couture par Trump ou DeSantis dans les sondages. Les démocrates prient donc pour que la santé du président tienne. Par son profil, calme et sympathique, et son positionnement politique sur l’échiquier, le centriste par excellence, il reste le meilleur candidat pour le parti de l’âne. Alors Joe ne rate pas tes check up médicaux !

A titre personnel, je ne crois pas que nous aurons une véritable campagne de primaires côté démocrate mais le Believe Me Blog fera des points d’étape réguliers dans le cas où l’un des challengers de Biden parvenait à percer ou bien si la santé de Biden l’obligeait finalement à se mettre en retrait.

Primaires républicains : Trump écrase la concurrence

Le Favori : Trump

La dernière fois que nous avions parlé de Trump sur ce blog, le parti républicain venait de connaître une victoire à la Pyrrhus lors des MidTerms et semblait avoir trouvé le coupable idéal de ce semi-échec : Donald Trump. Cette fois-ci, l’establishment républicain en était certain, il allait parvenir à se débarrasser de son encombrant ex-président. Une semaine après l’élection, Trump a bien tenté de rebondir en annonçant immédiatement sa candidature à la présidentielle de 2024. Pourtant, pendant quelques semaines, la sauce ne prenait pas : tous les yeux étaient rivés sur son adversaire Ron DeSantis et Trump ne faisait l’actualité que pour ses démêlés avec la justice. J’avais, à l’époque, écrit un article à la demande du très bon site Une Bonne Droite en listant avantages et inconvénients d’un retour de Trump en campagne. Je commençais, moi aussi, à douter de sa capacité à reprendre la main et concluait que les Républicains n’auraient une chance en 2024 que dans le cas où soit Trump retirait sa candidature en nommant un successeur, soit il parvenait à gagner les primaires en écrasant ses adversaires (les 2 scénarios me paraissant alors impossibles). Toutefois, il existe une règle en politique américaine depuis 2015 : ne jamais sous-estimer Trump et surtout, surtout ne jamais l’enterrer.

15 novembre 2022 : Trump candidat usé et fatigué, attention danger !

Donald Trump a un égo surdimensionné certes, mais ce n’est pas un homme politique traditionnel : il est donc capable de se remettre en question. Il est le seul républicain à avoir analysé justement l’échec des MidTerms : le programme ultra conservateur du parti sur l’avortement a provoqué une abstention différentielle des femmes blanches et hispaniques dans les Swing States du Midwest et donc des défaites inattendues pour le parti républicain. Tandis que le futur candidat Ron DeSantis se lançait dans une bataille contre la cancel culture et le wokisme en Floride, Trump a repris la route des meetings sur ces 2 thématiques fétiches : la lutte contre l’immigration à la frontière mexicaine et un discours économique protectionniste, « America First », et populiste pour remédier à la flambée des prix (comme la promesse de mettre fin de la guerre en Ukraine en 24h, because he’s a genius).

Le phénix Trump renaît de ses cendres sur CNN et fait de l’animatrice son punching ball. Résultat : carton d’audience devant cette boucherie

En plus de cette reprise en main politique, Trump a profité d’un coup de pousse judiciaire (in)attendu. Inculpé pour une agression sexuelle apparemment commise il y a 30 ans sans preuve ni témoins, cet événement a réveillé soudainement toutes ces classes moyennes et populaires qui ne se reconnaissent plus dans les élites de leur pays et qui admirent Trump. Pourquoi ? Parce que ce milliardaire est, à leurs yeux, l’ultime combattant, David qui fait face au système Goliath et prend tous les coups pour eux. L’élection de 2024 est sa dernière mission : il est là pour les venger.



C’est la lutte finale pour Donald !

En conséquence, Trump est remonté dans les sondages de 45% à 54% des voix et son avance sur son plus proche adversaire, DeSantis, est passé de 16 à 33 points en 2 mois. Désormais, la victoire par KO de Trump aux primaires n’est plus à exclure. Il en sera donc tout naturellement le grandissime favori.

Le challenger : Ron DeSantis

Malgré sa domination actuelle, Trump a donc au moins un challenger intéressant à suivre : Ron DeSantis. Le jeune Ron démarre sa carrière politique en Floride en devenant Représentant au Congrès pour sa circonscription en 2012. Il y est réélu à 2 reprises en 2014 et 2016 avant de se présenter au poste de Gouverneur de Floride en 2018. Trump lui apporte alors un soutien décisif et il remporte l’élection de justesse. Il est réélu triomphalement en novembre 2022 avec 20 points d’avance sur son adversaire démocrate. Avant l’émergence de Donald Trump sur la scène politique, DeSantis est proche du Tea Party, une organisation politique ultra conservatrice. Il soutient ensuite Trump et prend des positions équivalentes à son mentor (voire plus dures) : contre l’immigration illégale, pour la peine de mort, contre l’avortement et pour le port d’armes sans restriction. Seule différence notable, DeSantis est sensible à la question écologique.

Trump souhaitait en faire son colistier courant 2021 mais la popularité du Gouverneur explose en deux temps. D’abord, en 2021, lorsqu’il critique la politique sanitaire du gouvernement en s’opposant aux restrictions de déplacement ainsi qu’à l’obligation vaccinale. Ensuite, en 2022, il réalise un coup d’éclat en déportant en avion des migrants illégaux de Floride dans des quartiers riches de l’Etat de New York votant largement démocrates. Dès lors, poussé par les caciques du parti républicain et par sa notoriété soudaine, la candidature de Ron DeSantis devenait inévitable en 2024.

DeSantis veut « Make America Florida »

Dans cette pré-campagne, DeSantis se sert de son mandat de gouverneur de Floride pour apparaître comme un politicien plus dur, plus sérieux et moins diabolisable que Donald Trump. Son défi consiste à rallier à lui deux électorats : l’establishment républicain modéré traditionnel et les ultra-conservateurs. Pour y arriver, il choisit comme stratégie de dépasser Trump sur sa droite. Il mène alors une bataille sans merci contre l’idéologie woke et LGBT et impose des restrictions très importantes sur l’avortement (interdit au-delà de 6 semaines en Floride). Malheureusement pour DeSantis, la lutte contre le wokisme est un combat d’arrière garde encore trop flou pour la majorité des électeurs. Les américains auraient préféré l’entendre sur l’inflation, l’immigration ou la santé. Sur l’avortement, les mesures ultra restrictives le desservent auprès de l’électorat modéré du parti et effraient le reste du pays. Au bout du compte, l’édile floridien démarre sa campagne aussi diabolisé que Trump et ne possède donc plus d’avantage décisif sur Trump pour battre Biden. Ceci est une première explication de son reflux dans les sondages.

L’attaque des Trumpistes qui fait mouche : DeSantis, candidat de l’establishment républicain

La seconde explication est une question de forme. DeSantis est une sorte d’Eric Zemmour qui défierait un mix entre Jean-Marie et Marine Le Pen. Contrairement à l’ancien président, il n’est pas chaleureux, il est isolé (sa femme contrôle les opérations de sa campagne) et il manque de charisme. Alors que Trump ne se gêne pas pour le fracasser en le faisant passer pour une marionnette des Bush, soumis à ses grands donateurs, lui ne peut pas répondre durement sous peine de se mettre à dos les électeurs de Trump. Cela le rend faible aux yeux des électeurs d’extrême droite.

Pour aggraver encore son cas, alors qu’il n’a que 44 ans et qu’il devait être le candidat du renouveau face aux 2 vieux candidats, DeSantis a complètement foiré son entrée en scène. Espérant faire un grand coup en annonçant sa candidature au micro d’Elon Musk sur Twitter, l’espace d’écoute a planté et les audiences ont été médiocres. Le plus grave dans cette histoire est que cette annonce sur Twitter est une indication sur la campagne qu’il pourrait mener pendant les primaires : le nez dans les réseaux sociaux pour impressionner les identitaires de droite et les intégristes religieux. Ne va-t-il pas passer à côté des vrais enjeux des électeurs ? S’il ne redresse pas rapidement la barre, la campagne de DeSantis pourrait tourner au DeSaster.

L’humour de Trump reste dévastateur pour ses adversaires, vivement les débats !
Ses autres adversaires (pour l’instant)

D’autres adversaires sont en lice pour perturber le duel qui s’annonce. Il y a déjà 5 autres candidats qui se sont déclarés dans la course et d’autres devraient se lancer prochainement. Nous aurons l’occasion d’en reparler plus en détail dans les prochains mois.

Parmi les probables candidats, chez les ultra-conservateurs, les regards sont tournés vers l’ancien vice-président : Mike Pence. Très impopulaire auprès de la base républicaine depuis qu’il a certifié l’élection de Joe Biden, Mike Pence ne décolle pas dans les sondages alors qu’il était attendu comme le challenger principal de Donald Trump. On attend toujours sa candidature qui risque d’être un fiasco.

Ne plus avorter, credo principal de la campagne de Pence, campagne à avorter de toute urgence !

Parmi les autres candidats d’importance, on retrouvera un ancien Trumpiste aigri, Chris Christie, un jeune entrepreneur d’origine indienne hors du sérail politique Vivek Rasmaswamy qui s’inspire de l’ancien président et des candidats labelisé RINO (Republican In Name Only) comme Nikky Haley ou Tim Scott. Il s’agit des candidats de l’aile modérée du parti républicain qui veulent se débarrasser des candidats Trump et DeSantis. Pour le moment, aucun de ces candidats ne voit sa candidature décoller.

Sondages : Trump loin devant, Ron DeSantis à 2 chiffres, les miettes pour le reste

L’avance de Trump sur DeSantis a doublé en 3 mois. Aucun autre candidat ne parvient à émerger

Comme on le voit dans les sondages, Trump est largement devant et battrait n’importe qui même si tous les candidats se coalisaient contre lui. Le seul candidat qui semble capable de lui tenir tête reste DeSantis.

Principal danger pour le favori : l’inculpation

Orange is the New Trump ?

A 17 mois de l’élection, on voit mal comment Trump pourrait s’écrouler soit par les débats ou l’émergence d’un challenger solide. Le véritable danger qui guette le Républicain reste son agenda judiciaire. Il est menacé par plusieurs procès dont deux qui pourraient lui faire mal dans les sondages voire l’empêcher d’être candidat :

  • Il lui est reproché d’avoir, en 2020, fait pression sur le gouverneur de Géorgie pour faire annuler le résultat de l’élection présidentielle qui ne lui convenait pas dans cet Etat ;
  • Il est jugé responsable des émeutes du Capitole du 6 janvier 2021 

Si ces deux procès se déclenchent pendant les primaires ou juste avant, ils pourraient, peut-être, discréditer l’ancien président. Ou le renforcer. On n’est jamais sûr avec Donald Trump…

Et pour l’élection présidentielle ? Biden/ Trump, match retour serré

Sondages Biden / Trump : plus serré qu’en 2020

Trump devance légèrement Biden à 17 mois de la présidentielle

Terminons cet état des lieux avec l’évolution des sondages entre le président sortant et son prédécesseur. Donald Trump semble faire jeu égal avec Joe Biden, voire, le devancerait même pour le vote populaire. S’il faut prendre ces sondages avec précaution, ils sont tout de même particulièrement inquiétants pour Biden. Pour rappel entre 2017 et 2020, Biden n’a jamais compté moins de 4 points d’avance sur Trump dans les sondages.

Sondages Biden / DeSantis : c’est serré aussi

DeSantis est sur la pente descendante en 2023 : il est moins bien placé que Trump pour battre Biden

Quand on regarde les sondages dans le cas d’un duel Biden/DeSantis, là encore, le président démocrate est en mauvaise posture et le match est serré. Cependant, Ron DeSantis est sur une tendance baissière depuis début 2023, ce qui coïncide parfaitement avec sa pré-campagne de primaires ratée.

Trump peut-il gagner à nouveau ?

Si vous en doutiez encore après la lecture de cet article, oui Biden et Trump sont bien les mieux placés pour représenter leurs camps en 2024. Cependant, la campagne des primaires ne fait que commencer et, d’un côté comme de l’autre, les deux favoris sont vulnérables. DeSantis ou Kennedy Jr peuvent donc encore croire en leurs rêves.

Dans le cas d’un match retour, il faut le dire : oui, Donald Trump peut l’emporter. Est-il pour autant le favori ? Non, le chemin vers la réélection est beaucoup plus compliqué pour lui que pour Biden. Nous aurons l’occasion d’y revenir dans de prochains articles au cours de l’année et demie qui vient. A ce stade, comme en 2016 et 2020, on peut juste supposer que l’élection sera encore très serrée entre les 2 camps. Ne manquez donc pas de suivre l’actualité sur ce blog et de vous abonner à mes pages twitter et facebook (en attendant Instagram et Youtube ?).



Les progrès de l’IA devraient me permettre d’améliorer la qualité de mes Fake News dans cette saison 2 du blog

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